Vitrail

Vitrail

attribué à

; Köng Hans

; 1615 : vers

; Suisse : ?

; France : ?

Vitrail de la compagnie des mousquetaires de Neuchâtel en verre rouge, bleu et incolore, peint avec de la grisaille et du jaune d'argent.
Ce vitrail a été offert par Henri II d'Orléans-Longueville (1595-1663, fils de Henri I d'Orléans-Longueville, comte de Neuchâtel et Catherine de Gonzague). Selon les archives du MahN (inventaire des vitraux par Michel 1920): "Armoiries écartelées : Au 1 et 4 : d’azur, à trois fleurs de lis d’or (France) brisées d’un lambel en chef et d’un bâton en bande, tous deux d’argent (Orléans-Longueville) ; aux 2 et 3, d’argent à la croix potencée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable, becquées, languées et armées de gueules (Marquisat de Mantoue), sur le tout, écartelé de gueules au lion d’or (Lombardie) et d’or à trois fasces de sable (Gonzague)", au centre: en or un pal rouge recouvert de trois chevrons argentés (Neuchâtel).
Dans les parties supérieures et inférieures, scènes de jeux de tir (Sur la gauche, un mousquetaire en position de tir et sur la droite, une femme tenant une coupe ainsi qu'une baguette permettant de compter les tirs ayant atteint la cible). En haut, couronne avec fleurs de lys et en bas, l'inscription: « HENRI D’ORLEANS, PAR LA GRACE DE DIEU PRINCE ET COMTE SOUVERAIN DE NEUFCHASTEL ET VALLANGIN, DUC DE LONGUEVILLE ET TOUTEVILLE ; PAIR DE FRANCE, AUSSI COMTE DE DUNOIS, CHAUMONT ET TANCARVILLE ; GOUVERNEUR POUR LE ROY EN PICARDIE, ANNO DOMINI. M D C X V . »
Après une première régence par sa grand-mère Marie de Bourbon jusqu'à sa mort en 1601, au moment de la commande de ce vitrail et jusqu'en 1617, Henri II d'Orléans-Longueville est sous la régence de sa mère Catherine de Gonzague ce qui explique la présence des armoiries Gonzague sur le vitrail. Henri II d'Orléans-Longueville s'est rendu pour la première fois à Neuchâtel en 1617 et épouse la même année Aloïse, fille du comte de Soissons, et en 2ème lieu, Anne, fille de Henri prince de Condé en 1642.
Ce vitrail peut avoir été réalisé par HANS KÖNG qui reçut, en 1617, la somme de 187 livres et demie «pour payement des armes de Monseigneur qu'il a fait en des fenestres données [à trois particuliers] et à la maison des musquetaires», selon Courvoisier Jean, Les monuments d'art et d'histoire du canton de Neuchâtel tome I, Les monuments d'art et d'histoire de la Suisse, Bâle: Birkhäuser, 1955, p. 218.

peint

; teinté dans la masse

Verre

; Plomb

; Grisaille

; Jaune d'argent

largeur cm : 50

; longueur cm : 50

Arts appliqués

AA 4684